jeudi 18 août 2011

La main verte (3)

Oyé oyé! Pour les perplexes et les anxieux qui me soupçonnaient d'avoir laissé Capustelline pour morte, sachez que ma mascotte coulent toujours des jours heureux sur le rebord de ma fenêtre.
Pour preuve, cette photo prise avec le "Metro Herald"* d'aujourd'hui pour vous prouver qu'il ne s'agit pas d'une vieille photo que j'ai ressortit des archives!


J'ai malheureusement une mauvaise nouvelle à annoncer : Capustelline n'est pas un vrai trèfle à 4 feuilles (shamrock comme on dit ici) comme stipulé sur sa notice, mais un simple trèfle à 3 feuilles...

Ne vous inquiétez pas Capu, Estelle et Caro, je l'aime quand même ma pitite plante d'amour! En plus, 3 feuilles c'est comme un symbole, ça vous représente toutes les trois; ce serait pas marrant si y'en avait 4!
[réflexion personnelle] En fait si, comme ça la 4ème pourrait me représenter moi... A moins que je n'incarne la tige... Dans ce cas, Capu, Estelle et Caro seraient regroupées autour de ma tige... J'avoue que cette idée me plaît bien...[Fin de réflexion personnelle]
Pardonnez-moi, j'étais plongé dans mes pensées. Où en étais-je? Ah oui, je profite de ce 21ème article pour organiser un petit sondage.
En effet, le blog enregistre ou a enregistré des connexions en provenance de 10 pays différents :
 (classés en fonction du nombre de connexions)
  1. France
  2. Allemagne
  3. États-Unis
  4. Royaume-Uni
  5. Irlande
  6. Canada
  7. Algérie
  8. Sénégal
  9. Tunisie
  10. Belgique
J'avoue que pour certain pays je vois bien de qui il peut s'agir (genre Coline pour le Canada) mais alors pour d'autre je n'en ai pas la moindre idée... Donc si vous vous reconnaissez dans ces pays, faîtes le moi savoir, je serait curieux de savoir qui se cache derrière toute ces destinations! ; )
Inutile de préciser que si vous vous connectez uniquement depuis la France (+ de 1100 connexions hexagonales à ce jour tout de même), il vous est inutile de vous manifester...


*La Une du journal étant d'ailleurs consacrée à Gérard Depardieu qui a pissé sur la moquette de l'avion avec lequel il se rendait à Dublin, notez l'ironie...

samedi 6 août 2011

Smoking Kills

Salut tout le monde! Le sujet du jour portera sur cette incontournable plante séchée qui nous tue jour après jour et qui nous coûte une grande partie de nos maigres économies, je veux bien évidemment parler du tabac...

Bien entendu, vous trouverez en Irlande toutes les grandes marques de tabac telles que Marlboro ou autres Lucky Strike. Cependant, nos frères roux ont également leurs petites habitudes bien à eux concernant le tabac.

Sans surprise, les irlandais se démarquent dans ce domaine par des tarifs très élevées* et une qualité médiocre.
Le gros de mon enquête c'est surtout concentré sur le tabac à rouler.
A l'instar des indus, les grandes marques (Drum par exemple) tiennent une place importante sur le marché des roulées. Je laisse bien sûr de côté ces marques ultra connues chez nous. J'ai donc recherché le tabac à rouler le plus typique et le plus populaire d'Irlande : l'Amber Leaf.
Les paquets d'Amber Leaf standards contiennent 25 grammes de tabac blond et coûte la bagatelle de 8,70 €, soit bien plus cher qu'un paquet de 40g en France!
Le pire c'est que pour ce prix là, le tabac est absolument sans saveurs et vous fumez alors uniquement pour refaire le plein de nicotine et plus du tout pour apprécier une bonne cigarette; dommage...
Accordons tout de même un bon point à Amber Leaf pour le paquet de 50 petites feuilles fournie avec le tabac.

Chose incroyable, la plupart des gens n'achètent pas le paquets de 25g mais préférent de ridicules paquets de 8g de tabac à rouler! 0_o
L'intérêt de ces paquets m'échappent totalement. C'est vraiment histoire de fumer quelques clopes pendant une soirée et encore... Il doit pourtant bien y avoir un secret puisque ces paquets connaissent curieusement un grand succès.

Les irlandais semblent d'ailleurs apprécier les petites choses puisqu'il n'existe que des paquets de 50 feuilles au lieu des paquets de 100 feuilles que nous connaissons en France. Ces feuilles ont de plus l'étrange particularité d'avoir 2 de leurs coins coupés. J'ai essayé 3 marques différentes de feuilles (dont Rizzla) et toutes étaient écornées. Là encore, l'intérêt d'avoir des paquets de 50 feuilles seulement dont les coins sont coupés reste un mystère pour moi.
J'ai donc posé la question à un vieux fumeur dublinois. Celui-ci m'a expliqué que "ça pouvait permettre de distinguer le côté collant de la feuille et ainsi éviter d'essayer de coller l'autre côté de la feuille qui ne collerait pas puisque c'est pas le côté collant et que donc on devrait recommencer avec l'autre côté, collant celui-ci, et que du coup c'était plus pratique comme ça..." Quoi!? C'est quoi cette explication moisie!? En même temps je me suis toujours méfié des types qui étaient bourrés dans la rue à 13h... Bref, ce type qui ne semblait pas convaincu du tout par sa propre analyse m'a ensuite avoué qu'en fait il n'en savait rien.
je ne suis donc pas plus avancé aujourd'hui et j'ignore toujours pourquoi ces satanés feuilles ont les angles coupés.

Un bonne chose est toutefois à porter aux crédit des paquets de feuilles irlandais : quand il ne reste plus que 10 feuilles, un bout de papier sur lequel il est écrit "There's only 10 left" vous rappelle que vous feriez mieux de vous magner le tronc de trouver un bureau de tabac avant de tomber à sec de feuilles. Cette situation m'arrive d'ailleurs très souvent puisque les paquets ne contiennent que 50 malheureuses petites feuilles...

3 marques, 3 fois les coins coupés mais toujours aucune explication!

paquet de 25g d'Amber Leaf  + boîtes de filtres
Passons aux filtres à présent. Ils sont vendu dans des boîtes en carton de 165 filtres qui ont l'intérêt d'être juste assez grand pour ne pas entrer dans une poche de pantalon. Donc soit vous prenez un sac à dos pour transporter votre pauvre boite de filtres, soit vous vous trimbaler avec dans la rue en la tenant à la main comme un con... Ces 2 situations me sont malheureusement arrivées de nombreuses fois mais j'ai trouvé la parade! je garde précieusement un vieux sachet de filtres OCB que j'avais avec moi en partant de France et je me tape le transfert dans la rue en essayant dans perdre le moins possible dans l'opération. Pratique nan?

Pour résumé, le tabac et ses accessoires sont très chères, de mauvaise qualité et sont toujours vendus en petite quantité pour bien péter les couilles des consommateurs. Le comble du foutage de gueule est qu'il est impossible de distinguer un bureau de tabac d'un marchand de journaux ou d'une épicerie. En effet il n'y a pas d'enseignes qui indique que le magasin vend du tabac ou pas. Les épiceries exhibent fièrement des logos pour signaler qu'ils vendent des cartes de bus, des cartes de téléphones ou tout ce que vous pouvez imaginer... mais pas du tabac.
Le pire c'est que même si le commerçant vend du tabac il ne le montre pas et garde presque secrètement sa précieuse cargaison.
Vous devez donc vous pointer dans toutes les boutiques qui, d'après vous, peuvent être susceptible de vous vendre des clopes et demander si c'est bien le cas.

Vous l'aurez compris, rien n'est fait pour aider les fumeurs en Irlande. C'est pourquoi votre serviteur a été plus malin et c'est démerdé pour se procurer de nombreux paquets de Fleurs Du Pays grâce aux aller-retours des collègues entre la France et l'Irlande, et ça, c'est ce qu'on appelle le Big Flemsi Style!

*Le paquet de Lucky Strike est à 7,5 € depuis des années

dimanche 24 juillet 2011

My Goodness, My Guinness!

Si je vous dis : "Elle est brune, elle est bonne*, elle est irlandaise" vous me répondez immédiatement : "la Guiness pourquoi?".
Mais savez-vous vraiment ce qu'est la Guiness?
En tout cas ce n'est pas mon cas, ou du moins ce n'était pas mon cas avant hier, puisque depuis je me suis rendu au fameux musée/usine Guiness de Dublin pour tenter d'en savoir plus. ; )

Le musée de Guiness se trouve à l'Ouest de la ville dans un immense complexe industriel où est toujours produit le célèbre breuvage. Le bâtiment qui abrite le musée est haut de 7 étages et abrite la plus grande pint du monde. Celle-ci fait 5 étages de haut et peut accueillir 10 millions de litres de bière, soit la consommation mondiale quotidienne de Guiness!

La visite de l'antre de Guiness permet de découvrir tout l'environnement de la marque, de la fabrication de la bière aux célèbres campagnes publicitaires en passant par l'arbre généalogique de la famille Guiness.

Cette habile transition me permet de vous parler du fondateur de la marque, Arthur Guiness. Celui-ci à le plaisir de se faire sucer goulûment le poireau tout le long de la visite. Ce héros respecté de tous est un bienfaiteur pour l'Irlande et le reste du monde apprend-t'on (nan, ce type n'a pas trouvé un vaccin contre le cancer mais brasse de la bière)... Accordons lui tout de même un bon point : Guiness offre l'eau aux dublinois.
Ce très chère Arthur à part ailleurs signé un bail de 9000 ans (!) avec la ville de Dublin pour que lui-même et ses descendants puissent exploiter son usine dans la capitale.

Très important! La vrai Guiness n'est pas noire mais rouge rubis!!! La différence est assez subtile à percevoir, mais à la lumière du jour, on voit qu'effectivement le noir tire légèrement sur le rouge.
De même, shame on you si vous pensiez qu'il y avait du café dans la Guiness. La couleur et le goût font effectivement tout de suite penser à la boisson caféinée. En réalité, ce goût vient de l'orge qui a été torréfié, à l'instar des graines de café, et qui donne ce petit goût grillé. Lors de la visite on a d'ailleurs l'occasion de goûter les graines d'orges après torréfaction. Le goût ressemble étrangement à celui du café en un peu plus fort.

Graines d'orge torréfiées à la disposition du public et dans lesquelles je plonge ma main sale...
Arrivé au 4ème étage, un grand panneau vous enseigne comment tirer votre propre pint ("pour your own pint"). Le procédé se décompose en 6 étapes :
  1. Prendre un grand verre propre et sec de marque Guiness
  2. Maintenir fermement le verre à 45 degrés sous le robinet de la tireuse
  3. Tirer doucement la bière jusqu'à remplir le verre au 3/4
  4. Redresser le verre et laisser remonter la mousse jusqu'à 1cm-1,5 cm du haut de la pint
  5. Recommencer à remplir doucement la pint jusqu'à ce que la mousse atteigne le haut du verre
  6. Présenter la pint parfaite au client d'une main ferme, le logo face à celui-ci
Voilà, maintenant vous savez comment tirer la pint parfaite, ou du moins à peu près puisque je liste les différentes étapes ci-dessus de mémoire; en plus la traduction est de moi...

Les étages supérieurs sont riches en anecdotes diverses sur la marque et son histoire.
On y apprend par exemple qu'au XIXème siècle, les médecins dublinois prescrivaient de la Guiness aux femmes allaitantes et aux enfants chétifs!
Vous aurez probablement remarqué le toucan sur les vieilles affiches Guiness. Bien que vous ne vous soyez probablement jamais demandé pourquoi Guiness a choisit un toucan comme mascotte, moi si, et j'ai eu ma réponse.
Au début, la mascotte était un pélican car celui-ci peut emporter de grandes quantités de boissons dans la poche qu'il a sous le bec. Au cours d'une nouvelle campagne de pub, la nana qui devait écrire le nouveau slogan à demandé si elle pouvait pas changer le pélican en toucan parce que ça l'arrangeait pour un jeu de mot. L'autorisation lui a été accordé par la direction. Comme quoi, suffit de demander...
Le toucan apparaitra pour la dernière fois sur les affiches dans les années 80 si ma mémoire est bonne.

Le toucan sur une célèbre affiche Guiness
Bien évidemment, le musée nous livre aussi des anecdotes sur le fameux "Guiness Book des records". On y apprend par exemple que le Guiness Book est le livre le plus vendu de tout les temps après la Bible et le Coran!
L'origine du fameux livre des records vient d'une engueulade entre Arthur Guiness et ses potes picolos dans un pub. Ces ivrognes se disputaient pour savoir quel oiseau de chasse était le plus rapide. Mr Guiness eu alors la bonne idée de sortir un livre qui recense tous les records de vitesse, de taille, de poids, etc.
Ironie de l'histoire, ce couillon a oublié de préciser quel oiseau de chasse est le plus rapide dans sa 1ère édition du Guiness Book...

Le dernier étage du musée est un bar panoramique appelé "The Gravity Bar" qui offre une vue à 360 degrés sur dublin.
C'est aussi le moment le plus attendu par les centaines de visiteurs puisque c'est ici que vous pourrez échanger votre précieux ticket d'entrée contre une pint de Guiness "gratuite" (le ticket coûte 11€, mais c'est vrai, la pint est gratuite...).

Pints de Guiness au Gravity Bar
Votre serviteur dans le bar panoramique avec vue sur la mer
Je n'ai d'ailleurs pas manqué d'engueuler la serveuse du Gravity parce que le verre qu'elle me présentait n'était pas tenu "d'une main ferme, le logo face au client", ce qui est une violation de l'article 6 de la Pint Parfaite!
C'est alors satisfait de moi que je m'en suis aller, regagner mon appart et m'ouvrir une bonne cannette de Budweiser, car pour moi, la bière blonde est infiniment meilleur que cette saleté noirâtre! ; )

*Non je ne parle pas de Laly bande de salopiots!

mardi 19 juillet 2011

Ennemi Intime

Bonsoir jeunes gens! Je reviens tout juste de Belfast où j'ai passé le week-end et je compte bien vous en toucher 2 mots. ; )

Avant de commencer, je préfère rappeler quelques petits points concernant Belfast :
Belfast est la capitale d'Irlande du Nord (Nortern Ireland) à ne pas confondre avec l'Irlande (Ireland ou Eire) dont la capitale est Dublin. c'est l'une des 4 nations qui composent le Royaume-Uni (avec l'Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galle). A Belfast vous êtes donc en territoire britannique avec tout ce que cela implique, donc bien évidemment la monnaie n'est plus l'Euro mais le Livre Sterling, les distances sont comptés en  Miles ou en Yard et non plus en mètres, etc.

Pour l’anecdote, Belfast est très fière d'être la ville qui a construit le Titanic (vous vous rappelez? Mais si! C'est le bateau qui à coûté une véritable fortune et qui s'est brisé en 2, tuant la quasi-totalité de ses passagers dès le premier voyage).

Belfast a surtout été le centre de la guerre civile qui a opposé les catholiques irlandais aux protestants britanniques, les irlandais réclamant notamment le rattachement de l'Irlande du nord à l'Irlande.
Aujourd'hui, il existe toujours des tensions entre les 2 communautés. Cette semaine a d'ailleurs été particulièrement violente puisque mardi, les britishs fêtaient les 300 ans de la victoire du roi protestant Jmesouvienplusdsonnom contre le roi catholique Aprètouhonsenfou. A cette occasion, la police a été victime de jets de cocktails Molotovs lancés par les catholiques.

La violence et les tensions dans la ville n'ont pas été aussi élevées depuis très longtemps. J'ai donc jugé que c'était le moment opportun pour m'y rendre.  : )

Je décide d'y passer tout le week-end avec mes 2 colocs français Geoffrey et Florian. Florian c'est le fameux coloc mystère dont je parlais dans l'un des premiers articles et qui a finit par faire son apparition une semaine après mon arrivée. Il est très sympa, par contre il est un peu con (il habite dans le nord de la France...).

Bref, nous arrivons là-bas dans le milieu de l'après-midi sous une pluie battante et allons immédiatement tester les bars les plus renommés de la ville (je ne vous en parlerai pas plus pour le moment car je compte prochainement publier un article consacré aux pubs).

Concernant la ville elle-même, l'architecture de Belfast change un peu de celle de Dublin. En effet, elle fait beaucoup plus british que cette dernière avec des pelouse impeccables, des écoles genre Poudlard et les fameux taxi noirs qui pullulent à Londres.

Bienvenue à Poudlard
Nous avons consacré la première journée à découvrir le centre de Belfast ainsi que ses débits de boisson. Après une soirée très arrosée, nous nous rendons dans une auberge de jeunesse pour y passer la nuit. J'y passe une nuit horrible à essayer de trouver le sommeil à côté d'une américaine dégueulasse qui ronfle la bouche ouverte pendant des heures!!! Pour couronner le tout, je dors sur un matelas aussi dur que le mandrin d'un abonné Canal+ le premier samedi du mois...

Aujourd'hui (dimanche), nous décidons de nous rendre dans ce qui fait l’intérêt de Belfast: ses quartiers "dangereux" à l'ouest de la ville.
C'est là-bas que se concentre toute la haine qui existe entre catholiques irlandais et protestants britanniques.
Les 2 quartiers sont séparés l'un de l'autre par de hauts murs et des clôtures hérissés de barbelées. Pour passer d'un quartier à l'autre, il faut traverser des checkpoints comme dans une zone de guerre!
A la jonction entre le quartier catholique et le quartier protestant, siège le quartier général de la police antiterroriste. Ce bâtiment est une véritable forteresse d'où entrent et sortent en permanence des voitures blindés et des flics équipés de gilets pare-balles. A côté de la porte principale, on peut lire sur le mur : "appelez anonymement si vous avez des infos sur des actions criminelles, l'appelle est gratuit, vous n'avez pas à donner votre nom, vous pouvez recevoir une récompense pour ça"!

Une bagnole de la police britannique à Belfast
Le commissariat-bunker à l'entrée des quartiers chauds

Un irlandais à eu les couilles de venir coller cette affiche sur le mur du commissariat
Pour commencer, nous décidons d'aller explorer le quartier protestant. On est tout de suite frappé par le patriotisme des habitants du quartier. La rue principale est ornée de milliers de drapeaux. La plupart des maison portent également de grands drapeaux britanniques aux fenêtres. On comprend tout de suite que les mecs veulent affirmer leur appartenance au Royaume-Uni, c'est presque ridicule tellement c'est exagérer.
Il est également très fréquent de voir sur les murs du quartier de grandes fresques rendant hommage aux combattants protestants tombés dans la lutte contre leur voisin catholiques. Ces peintures représentent généralement des types cagoulés et armés, parfois enterrant leurs morts, parfois avec la reine d’Angleterre.
On retrouve aussi très souvent d'immenses représentations des principaux héros protestants de la guerre.

On se rend pas bien compte sur ma photo mais il y a des milliers de drapeaux sur toute la rue
L'une des nombreuses fresques du quartier protestant...
Nous essayons ensuite de sortir du secteur protestant et de rejoindre le quartier catholique. Je dis bien essayer car les routes entre les deux sont condamnés par des portails ou des barrières! Ça en dis long sur la bonne ambiance qui règne entre les voisins...
Au bout de plusieurs tentatives infructueuses, nous arrivons enfin à trouver un checkpoint ouvert. Là aussi nous retrouvons sur le portail des représentations de combattants armés. Nous entrons alors du côté irlandais qui nous accueil avec une magnifique pompe funèbre à l'entrée. Charmant!

L'un des checkpoints qui séparent les deux zones
Tout comme chez les protestants, le quartier catholiques est presque désert. Contrairement au centre ville de Belfast, les gens ne s'aventurent pas beaucoup en dehors de chez eux. L'ambiance est assez glauque et la tension est vraiment palpable.

A l'instar de leurs voisins, le quartier est recouvert de drapeaux (irlandais ce coup là). La plupart des enseignes des bars et des magasins sont écrites en gaélique, la langue officielle de l’Irlande (et ouai, l'anglais n'est que la deuxième langue en Irlande...). 

Toujours et encore, on a le droit aux habituelles fresques à la gloire des martyrs tombés au champ d'honneur. Un peu partout dans les rues sont placardés des affiches du Sinn Féin.
Le Sinn Féin est en gros la branche politique de l'IRA (l'Irish Republican Army) qui à été créé ici même dans le quartier catholique. Ce parti politique est d'ailleurs considéré comme organisation terroriste par certain pays si mes souvenirs sont bons...

La pluie continue de tomber sur Belfast lorsque nous quittons le quartier catholique. L'excursion  touche à sa fin et nous reprenons la route.
Après une petite demi-heure de voiture, nous revoilà sur le territoire de la République d'Irlande, direction Dublin City!

mardi 12 juillet 2011

Big Flemsi Style

Salut à toutes et à tous, me revoilà enfin sur le blog, prêt à repartir pour de nouveaux articles! : )

Au passage, le blog enregistre à ce jour plus de 900 connexions, avec un tel soutien je pouvais difficilement m’éclipser plus longtemps! En plus ça va me permettre de réécrire un peu en français, ce qui ne m'est plus arrivé depuis un certain moment.

Tout d'abord, je vous ai un peu abandonné lâchement à cause de mon coloc (Geoffrey, car l'autre je l'ai foutu dehors la semaine dernière). En effet je lui ai demandé s'il connaissait un bon jeu genre Zelda sur PC. Il m'a alors répondu : "T'as qu'a en faire un toi même pauvre con".

Con, je l'ai été, car je l'ai pris au pied de la lettre et  j'ai commencé à coder mon propre jeu.

A présent je fais une pause avec le codage du jeu car cette connerie me prenait tout le peu de temps libre qu'il me restait chaque jour. J'ai pas eu le temps d'écrire le moindre mot sur le blog (par contre j'ai écrit plus de 3000 lignes de codes pour le jeu; bah ouai en même temps je suis développeur pas journaliste donc je suis plus à l'aise pour écrire des algorithmes que des articles... ).

En exclusivité, ces screenshots du jeu The Legend of Flemsi
Notez tout de même que si je n'ai pas eu le temps d'écrire quoi que ce soit depuis un moment, je menais tout de même mes enquêtes partout où je passais et certain articles à paraître seront directement inspirés de mes sorties et beuveries quotidiennes.

De plus, parfois je manquais un peu d'infos sur certains sujets mais je pense en savoir assez maintenant pour écrire à nouveau.

Bref, tout ça pour dire que si je me suis absenté aussi longtemps, ce n'était pas forcement de mon fait car je ne suis malheureusement pas ici en vacances. Les journées sont toujours longues et dures et je croule littéralement sous le travail. Jugez plutôt :

Votre serviteur en plein boulot, sous le feu d'une "caméra cachée"

Comme vous le voyez, la vie n'est pas toujours facile en Irlande, mais je prend sur moi et j’essaie d'aller de l'avant...

Aller c'est tout pour aujourd'hui, à très bientôt pour le reste de la saga, et comme on dit ici:
Big Flemsi Style mother fucker!

samedi 18 juin 2011

Les choses de la vie

Au vu du succès qu'à suscité l'article "Tournoi intra-entreprise de flatulence : France-Chine"*, je me devais d'écrire encore quelques lignes sur "les choses de la vie".
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, voilà donc un condensé de ce qui se trame dans le côlon de mes collègues de bureau :


Avant de rentrer véritablement dans les détails, sachez que Geoffrey (mon coloc et collègue) à souffert d'une diarrhée cataclysmique pendant près d'une semaine. Cela ne m'a amusé que 2 jours tout au plus puisqu'après il m'a fallut en payer les conséquences. En effet, l'atmosphère est rapidement devenu irrespirable si bien que le bougre c'est vu imposer de soulager ses ballonnements dans le couloir plutôt que dans les chambres et autres lieux de vie communs...
Et des ballonnements il en a eu, encore et encore, à une fréquence exagérément élevée pendant de longues journées. Tant pis pour moi et tant mieux pour cette article!

Mais revenons un instant sur le match de la semaine dernière :
Après la débâcle subit la semaine passé, il nous fallait une victoire flagrante et Geoffrey l'a bien compris. Nous nous rendîmes donc au Lidl le plus proche pour nous procurer 1,6 kg de poix chiche en vu de la bataille (véridique).
Ces derniers jours, nous avons donc bouffé des poix-chiches à tous les repas.
En plus d'un régime alimentaire très strict, Geoffrey s'est livré à un entrainement spartiate. C'est alors que j'ai pu découvrir l'une de ses bottes secrètes : le pet mural.
Il s'agit d'une technique que lui et ses potes de la campagne ont développé dans le plus grand secret et que je m'apprête à vous faire partager en exclusivité!

Avant de me dévoiler sa trouvaille, le gaillard à quand même exigé que je lui révèle la fameuse technique du soufflet.** Un échange de bons procédés à donc eu lieu.

Voilà donc comment procéder :
Il vous faut un mur lisse et une grosse quantité de gaz dans l'intestin.
Attention! Respectez les doses prescrites! Si vous estimez que votre pet ne vaut pas le coup, ne le gaspillez pas en tentant un "mural" car celui-ci ne marchera pas!
Préférez alors un pet "standard" moins puissant mais efficace plutôt que le pétard mouillé que vous obtiendrez d'une surévaluation de vos capacités.
Si vous vous sentez d'attaque, agissez comme suit :
Positionnez-vous contre le mur (cul-nu de préférence) en vous inclinant légèrement en avant. L'anus doit être au plus près de la surface du mur sans pour autant que celle-ci ne vienne à obstruer l'orifice. Avec un peu d'exercice, un bon péteur est capable de ressentir le juste dosage très rapidement.
Un "mural" réussit produit un effet de ricochet contre le mur. Il en résulte un écho semblable au son que produirait un rocher tombant au fond d'une profonde crevasse. Saisissant!

Lundi matin, notre fier meneur de jeu est donc prêt à balayer tout ennemi qui s'opposerait à lui. Il ne peut rien nous arriver et la victoire est quasiment acquise avant même le coup d'envoi.
Erreur! C'est mal connaître les coutumes de l'empire du milieu. Non content de s'entraîner chez lui le weekend, le peuple chinois pète où il le veut, quand il le veut et ceci depuis leur plus tendre enfance, voyez plutôt :

Voyant que nos collègues asiatiques pétaient comme des saligots sans en avoir rien à foutre de la présence d'autrui, j'ai commencé à me poser des questions. Comme moi, cet étudiant américain veut en savoir plus et demande :

"This afternoon i was at the clothing store i work in and a group of chinese girls came by to try some clothes on. Then they began farting. I was like "What the fuck?". They didn't even turn a hair. Not laughing, just farting.
I tried not to change my face, but the changing room was stinking like hell, so i had to leave the place.
Is it normal for chinese people to be that nasty?"

Pour les non-anglophone :
"Cette aprèm j'étais au magasin de vêtement dans lequel je bosse et un groupe de chinoises est arrivé pour essayer des fringues. C'est alors qu'elles ont commencé à péter. J'me disais "C'est quoi ce bordel?" Elles n'ont même pas esquissé un sourire. Elles se marraient pas, elles pétaient juste.
J'ai essayé de pas grimacer, mais les cabines daubaient comme l'enfer, j'ai du me barrer.
Est-il normal pour les chinois d'être aussi dégueulasse?"

J'ai donc fait quelques recherches sur le sujet. Lors d'une conférence, l'anthropologue François Lupu répond à cette question.
Il raconte un repas en Chine :
"Si les invités ne manifestent pas de signes de reconnaissance du type « roter » ou bien « péter », les hôtes s’inquiètent sur la qualité de leur repas. Cette reconnaissance hospitalière n’est pas dans les coutumes occidentales, celle-ci peut être mal prise. (...) La méconnaissance des valeurs traditionnelles étrangères peuvent parfois être fatale."

Extrait de la conférence Pets et Respect par André Laganey et François Lupu.

Bref, nos collègues chinois ne sont donc pas 2 connards qui nous pètent au visage avec mépris mais de simples étrangers mal informés sur les coutumes occidentales...

En revanche, nous autres français connaissons bien ces règles de savoir vivre. Geoffrey n'en a cure et la bataille éclate alors!
Il me fait signe d'un rapide coup de coude puis ouvre le feu à trois reprises. Mao répond l'heure suivante par une série de rots et de pets plus sonores les uns que les autres.
Nos 2 champions sont totalement décomplexés et la bataille fait rage.
Tout à coup, Geoffrey se lève et s'adosse au mur en me fixant des yeux.
Je connais ce regard, je l'ai déjà croisé, mais à quelle occasion?
Lorsque je réalise qu'il s'apprête à tenter un "mural" en conditions réelles il est déjà trop tard. Ce grand malade hurle de tout son côlon contre le mur. On croirait entendre le yéti!

J'ai encore du mal à réaliser qu'il l'a fait... putain ouai, il l'a fait ce con!
Je manque de tomber dans les pommes quand le patron entre dans la pièce et que l'un des chinois se met à roter avec violence! Je vie en pleine féérie, j'ai du mal à concevoir que tout ça est vrai.

Ce vacarme continu toute la sainte journée et le score devient absolument impossible à comptabiliser.
On a d'abords pensé à attribuer un demi point pour les rôts et les pets discrets (ceux qui peuvent facilement être confondus avec un grincement de chaise). Problème, au cours de la joute on en a vu des vertes et des pas mûrs (surtout des pas mûrs d'ailleurs...) de toute les sortes possibles et donc on s'est embrouillé dans l'attribution des points si bien que je suis absolument incapable de vous donner le score finale.

L'ambiance est totalement surréaliste. Il flotte un nuage nauséabond dans tout le bureau qui nous oblige à nous cacher dans nos t-shirts pour ne pas nous asphyxier (ça fait vachement sérieux quand un supérieur débarque dans la pièce...), on se croirait dans une fosse sceptique là-dedans.
Évidemment il fait trop froid pour ouvrir les fenêtres ce qui n'arrange rien. Pour tenter de contrer la vague, Geoffrey aspire du pet avec sa bouche et recrache le nuage plus loin. Insuffisant, mais bien tenté...

Quand je pense qu'il se ventait fièrement : "Moi, je fais que des pets puants!". Le voilà bien attraper maintenant!

Plus tard au cours d'une conversation, l'assistante du patron nous confiera que John (le PDG) "n'arrête pas de roter, de façon plus ou moins discrète". Pas étonnant qu'il n'est pas réagit quand Qi lui a éructé à l'oreille un peu plus tôt dans la journée.

Heureusement Dee, notre supérieure, est revenue de vacances mercredi. Cette présence féminine limite un peu les fantaisies de chacun, du moins du côté français (puisque les chinois ne rendent pas compte de l'indélicatesse de la situation).

Cette article n'est qu'un court résumé des faits et ne conte que quelques bribes*** de l'enfer olfactif et sonore qui règne en ces lieux. S'il fallait que je raconte tout je pourrai écrire une saga.


* La majeure partie de mes lecteurs ont l'âge mentale d'un enfant de 6 ans, ce qui par ailleurs correspond tout à fait au public visé par ce blog.
** Pour ceux qui n'en n'ont jamais entendu parler, il s'agit d'une technique qui consiste à imiter un soufflet de forge avec les jambes d'un péteur préalablement allongé sur le côté.
*** Dedicated to Camille.
       Tu vois je t'avais bien dit que j’essayerai de te glisser un petit clin d’œil ; )
       (c'est un truc entre Cam et moi, donc cherchez pas à comprendre...)

vendredi 17 juin 2011

La main verte (2)

Capustelline vous salut du haut de ses 2 semaines. Comme promis, je poste  tous les dimanches quand je peux une photo de ma mascotte à 4 feuilles. Vous pourrez ainsi constater quelle n'est toujours pas morte et quelle semble plutôt bien supporter le climat dublinois, ce qui est de moins en moins le cas de votre serviteur...

Capustelline le 15 juin

Si l'article date d'aujourd'hui (vendredi), la photo date de mercredi pour le coup. La plante à donc encore évolué au moment où j'écris ces lignes et vous serez surpris de voir ce qu'elle est devenue!
Mais bon, pour ça il va falloir être sage et attendre le prochain article sur la plante à apparaitre très bientôt.
(Pour les plus impatient(e)s, il devrait s'appeler "La main verte (3))
; )

dimanche 12 juin 2011

Tournoi intra-entreprise de flatulence : France-Chine

Depuis le début de la semaine se déroule, au sein de mon service, un match de pets comptant pour le tournoi intra-entreprise de flatulence. Dans le match opposant l'équipe de France (dont je suis capitaine) et l'équipe de Chine, le suspense reste entier quant à l'issu de la rencontre...


Chacune des équipes possédant une pièce maîtresse, le match peut basculer à tout moment :
Pour la France, nous avons Geoffrey qui a la chiasse depuis le début de la semaine. Pour la Chine, nous avons Mao qui ne semble pas savoir que péter bruyamment n'est pas considéré comme un signe de respect en Europe.

Après un temps d'observation, les chinois sont entrés les premiers en scène mercredi par l’intermédiaire de Mao, qui, à la surprise générale, s'est soulagé avec force et fracas en plein milieu du bureau sans esquisser le moindre sourire. (France 0-1 Chine)

Jeudi matin, l'équipe de France est totalement dépassée par ses adversaires. Ce qui devait arriver arriva, la Chine double la mise par l’intermédiaire de Mao. Une nouvelle fois, il prend de cours une équipe de France encore KO debout par l'ouverture du score survenue la veille. La Chine mène alors 2 à 0...

La réaction française ne se fait pas attendre. Dès l'après-midi, Geoffrey réduit le score d'un magnifique vent teinté d'odeur de gastro. Splendide!

Le score est alors de 2-1 quand soudain, Geoffrey, inscrit son second pet une poignée de minutes plus tard et remet la France dans la course au titre.
Malheureusement, le point ne sera pas validé. En effet, le puissant péteur français est signalé hors-jeu. Il faut savoir que depuis quelque années, péter en chiant aux toilettes du bureau n'est plus considéré comme un geste valable. Il faut véritablement péter au sein même du service dans lequel vous êtes affecté pour que cela soit comptabilisé. (D'ailleurs à ce titre, un point à été refusé à l'équipe d'Espagne dans le match qui l'oppose à l'Allemagne au service marketing. J'ai en effet surpris Luis en train de lâcher violemment une caisse aux chiottes de l'entreprise jeudi peu avant midi.)
Geoffrey quitte les waters, rejoint l'ère de jeu, et la rencontre reprend son cours.

Vendredi, après la déception de la veille, les français gardent la tête haute. Nous savons que ça va être très difficile de recoller au score, d'autant que notre star nationale guérit peu à peu de sa gastro, ce qui n'est pas à notre avantage...
Quant aux chinois, ils semblent plutôt en confiance à l'image de Mao, qui réalise le coup du chapeau vendredi en début d'après-midi. Le triplé de l'athlète asiatique met fin aux espoirs français.

Dans une tentative désespérée,  Geoffrey sauve l'honneur en fin de journée et réduit l'écart.
Vendredi soir, la Chine est toujours en tête (3-2).
Le coup de sifflet final (vendredi à 17h30) donne la victoire à la Chine qui s'impose sur le score de 3-2 après une semaine disputée qui aurait bien pu voir revenir la France.

La lutte acharnée qui oppose les 2 sélections reprendra dès lundi lors du match retour.
Espérons que cette fois, l'équipe de France aura l'initiative et prendra rapidement l'avantage face à une solide équipe chinoise qui semble habitué aux rencontres internationales de haute intensité.

d'ici là, l'équipe de France et moi-même vous souhaitons bon vent! ; )

jeudi 9 juin 2011

Happy birthday to you!

Avec 2 petits jours de retard, je souhaite un joyeux anniversaire à ce blog qui fête tout juste sa première semaine d'existence!

C'est surtout l'occasion pour moi de vous remercier, chers lecteurs et lectrices, de suivre mes aventures avec tant d'assiduité. En effet, "Flemsi-est-a-Dublin" a enregistré 299 connexions externes au moment où j'écris ces lignes!

Grâce à tout vos déplacement à l'étranger, le blog est suivi depuis plusieurs pays du monde. Même si les connexions venues de France représentent l'essentiel (251), des connexions ont quand même été enregistré en provenance d'Allemagne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Canada.

Je peux d'ailleurs constater que certain d'entre d'entre vous se connectent même depuis leurs smartphone (Iphone 2%, Blackberry 1% et Samsung < 1%*) pour me lire, ce qui m’emplis d'une profonde joie! : )

Pour finir, encore un grand merci à vous tous qui m'encouragez par vos connexion à rédiger des articles sur ma vie en Irlande!

Sur ce, bonne nuit, je bosse moi demain!

*Pourcentage des connexions totales

mardi 7 juin 2011

Baptème du feu chez 4PM Company


Chers lecteurs, chères lectrices, vous avez été un certain nombre à me demander comment s'était passée ma première journée de taf (sachez au passage que cela me fait très plaisir!). Voilà donc quelques lignes sur le déroulement de ma journée :

En effet, ma première journée de boulot a bien commencé aujourd'hui (mardi) et non hier, puisqu'en Irlande, le 6 juin est un jour férié.

Pour commencer, 4PM est une entreprise orientée sur les technologies du web et principalement sur le design et l'hébergement en ligne. Pour ma part, je travail dans la section "Development" dans laquelle sont créés les nouveaux outils et sites pour les clients (comme la Banque de New-York par exemple).
 
Bref, j'ai donc été envoyé chez 4PM avec mes 2 collègues pour renforcer l'équipe de programmeurs déjà existante. Cette équipe est dirigée par 2 managers irlandais (Michael et Dee) qui ont en charge une équipe de développeurs chinois et mon équipe de développeurs français. Chacune des deux équipes travaille sur des projets distincts.

Nous sommes pas mal de français dans l'entreprise, ce qui à l'avantage de ne pas trop me dépayser (je crois qu'on est 7 en tout). Malheureusement ça limite un peu l'usage de l'anglais au sein de l'entreprise; mais bon, les briefings, les rapports et la communication avec les chinois et les irlandais (puisqu'il y en a quand même quelques-uns) se font bien sûr dans la langue de Shakespeare...

Ma supérieure, Dee (son vrai prénom est Deirdre mais c'est imprononçable donc tout le monde l'appelle Dee) est en vacances cette semaine donc mes premiers jours sont relativement tranquilles. J'en profite donc pour découvrir comment fonctionne la boite et rencontrer les employés. Je suis bien coaché dans cette tâche par 2 charmantes demoiselles françaises (et même lyonnaises) du service marketing qui sont également mes voisines de palier à Buckingham street. Comme quoi le monde est parfois bien petit!

Il règne une ambiance décontractée dans les bureaux et tout le monde à l'air de bien s'entendre, je vais d'ailleurs me faire une bouffe avec les collègues après le boulot vendredi soir.
Quant à nos amis chinois, ils sont fidèles aux clichés : timides, souriants et besogneux. Par exemple, ils n'ont pas pris de pause déjeuné à midi et sont partis les derniers, bien après nous autres français et ces feignasses d'irlandais.

J'ai hâte de me lever demain pour les entendre parler anglais avec un magnifique accent chinois. Une chance pareille, ça vaut tout les sacrifices!

lundi 6 juin 2011

Arrêt demandé

Comme dans toutes grandes villes, il existe ici un important réseau de transport en commun.
A Dublin, ce réseau de bus a intelligemment été appelé "Dublin Bus".

Le réseau compte environ 200 lignes. Les lignes ont un numéro distinctif auquel s'ajoute parfois une lettre quand elles suivent des itinéraires parallèles. Les bus de nuits sont précédés d'un "N" (comme à Londres) et ne fonctionnent que jusqu'à 4h et demie du mat, ce qui fait un peu tôt pour une grande ville, surtout quand c'est la capitale...

Ici, il n'y a que des bus à étage comme en Angleterre, sauf qu'à la différence de ces derniers, ils sont jaunes canari et bleu ciel (Ces deux couleurs ne représentant d'ailleurs absolument pas Dublin, mais bon...)




Si je vous dis "arrêt de bus", vous me répondez : "un abris avec un banc, des horaires affichés et un nom joli nom dessus en rapport avec le quartier!?". Oula doucement malheureux! Vous voilà bien exigeant!
A Dublin, un arrêt de bus c'est  : un poteau avec un numéro (par exemple celui à côté de mon taf c'est 1019), la liste des bus qui passent par là, et... c'est tout!
Je vous entend déjà d'ici manifester votre colère et votre incompréhension : "Quoi! Tu veux dire que y'a pas d'horaire? Mais comment tu sais quand y passe le bus alors? Et pis comment tu veux t'y retrouver si y'a pas de nom aux arrêts? Non mais on est en plein délire là!"
La réponse de Dublin Bus est simple : "Démerdez-vous".
En gros, les arrêts de bus n'ont pas du tout été pensé pour aider les usagers mais uniquement pour servir de balises aux chauffeurs et leur indiquer s'ils sont bien sur le bon itinéraire.

Bien évidemment, le bus dublinois est une abominable pompe à  fric. Le prix du ticket dépend du trajet et du nombre d'arrêts qui vous séparent de votre destination. Pour un trajet de 20 minutes jusqu'à ma boite, je dois débourser 1,65€! Pour obtenir un ticket, donnez votre destination au chauffeur qui vous dira la somme que vous devez débourser. Ensuite, il faut insérer les pièces (pas de billets surtout) dans une espèce de tirelire en ferraille pour que le type vous imprime votre billet.
Le ticket apparait alors mais pas votre monnaie. A la place, ce brave homme a ajouté un "avoir" sur le ticket, de la valeur de la monnaie qu'il vous doit. Dans une manœuvre d'enculade des plus courtoises, Dublin Bus vous oblige ainsi à venir récupérer votre argent à l'agence principale muni de votre "avoir". Pour vous rendre à ladite agence, il vous en coûtera 2 tickets d'une valeur comprise entre 0,90€ et 1,90€ chacun.
Et oui, il vous la mettent profond, mais vous n'avez pas le choix, et ça , ils le savent bien.

Quid de l'abonnement de bus?
Il est à 75€ par mois (tarif étudiant, s'il vous plait!) autrement dit, le même tarif que si vous voyagez tous les jours avec des tickets.
=> l'abonnement ne vous offre aucun avantage.

Pour finir, voyons maintenant comment descendre du bus.
Pour demander l'arrêt, il faut appuyer sur le bouton "stopping" et se placer derrière la file de gens qui veulent également descendre. Il n'y a bien sûr qu'une seule porte dans le bus.
A ce moment là, attendez vous à ce que quelqu'un vous percute avec violence. En effet, la file d'attente se trouve à la sortie de l'escalier qui mène à l'étage et il est impossible de descendre ce dernier sans se casser la gueule quand le bus freine (ce qu'il fait généralement quand il veut s'arrêter à un arrêt...).

Intérieur d'un bus à Dublin

La prochaine fois que vous vous direz que TCL est vraiment le pire réseau de transport en commun du monde, revenez tranquillement lire cette article et réfléchissez à tout ça à tête reposée.

dimanche 5 juin 2011

La main verte (1)

Chose promise, chose due! Voilà la première photo de mon trèfle à 4 feuilles.
Pour la petite histoire, il s'agit d'un cadeau pour mon départ que m'ont fait Capucine Estelle et Caroline.
Cette magnifique plante est baptisé "Capustelline" en leur honneur.
Je me suis engagé à donner régulièrement des nouvelles de mes plantes et voilà donc le premier article, en espérant qu'une dizaine d'autres suivront.

Capustelline le 5 juin
D'après la notice, "les semis germent après environ 5-7 jours et des poussent apparaissent de la terre". C'est exactement ce qu'il s'est passé et c'est un miracle puisque la notice précise aussi : 
  • "Placer la canette dans un endroit ensoleillé" => Blague! Y'a pas le moindre rayon dans ce bled!
  • "Tenir une température ambiante entre 18° et 25°"=> Re-blague! Ces températures n'ont jamais été atteinte dans l'histoire de l'Irlande...
  • "Éviter les courants d'air" => Re-re-blague! Dublin est situé au bord de la mer.
Les plantes devraient fleurir d'ici 1 ou 2 mois. D'ici là, je publierai chaque semaine une photo de l'évolution de Capustelline.

samedi 4 juin 2011

Déboires d'un piéton

Aujourd'hui un court article sur... les passages piétons!
En effet ceux-ci diffèrent suffisamment des passages cloutés français pour que j'y consacre quelques lignes.



Lorsque vous êtes piéton à Dublin, vous êtes considéré comme une merde par rapport aux automobilistes et vous n'êtes en aucun cas prioritaires par rapport à eux.
Cependant, vous avez le droit au même traitement en ce qui concerne les feux de signalisation. On ne retrouve pas les 2 mêmes petits bonhommes rouge ou vert que l'on connait en France mais de véritable feux tricolores de la même taille que ceux des bagnoles avec des mini mecs rouges, oranges ou verts pour vous dire quand passer.

De plus, pour espérer pouvoir traverser, vous devez systématiquement appuyer sur un bouton pour demander à ce que le feu piéton passe au vert. Bon jusque là rien de choquant; mais là où ça se corse, c'est le temps dont vous disposez pour traverser la route. Sur certains passages piétons (généralement ceux du centre ville), un compte à rebourt vous indique dans combien de temps le feu passera au vert.
A ce moment là, pas question d'avoir la tête ailleurs, courez jusqu'au trottoir d'en face pour sauver votre peau!
Pour chiffrer tout ça, disons que vous attendez 3-4 minutes que le feu piéton passe au vert et qu'ensuite, vous avez 5 secondes pour traverser la rue. 5 secondes, c'est le temps précis qu'il vous faut en marchant normalement pour vous retrouver en plein milieu de la route quand le feu des bagnoles passera à son tour au vert...
Un série de "bips" très rapide se déclenche lorsque vous pouvez y aller. On dirait le bruit d'un pic-vert sous caféine qui vous gueulerait "vite-vite-vite-vite". Vous êtes alors soumis à un stress insoutenable qui vous rappel que vous jouez avec votre vie en décidant de traverser la rue.

J'ai réussi à capturer le bruit du pic-vert! En bonus la photo des feux pour piétons.

Une charmante initiative est tout de même à porter au crédit de nos amis dublinois : devant chaque passage piéton est marqué au sol "look left" ou "look right" pour vous rappelez d'où viennent les voitures. C'est particulièrement salvateur pour les étrangers, puisqu'ici aussi, les voitures roulent à gauche. Oubliez ce détail ne serait-ce qu'une seule fois et vous retournerez au pays dans une caisse en sapin.
Marquage au sol "Look Left" pour piétons distraits

jeudi 2 juin 2011

Loi de murphy, la vidéo choc!

Dans ce petit article, je reviens sur un point que j'avais évoqué dans "La Loi de Murphy". En effet pour une raison inconnue, mon immeuble est parsemé de portes plus inutiles les unes que les autres.
Je vous invite donc à m'accompagner jeter une canette de bière dans le local poubelle de l'immeuble.
Par chance je n'ai besoin, dans ce cas là, que d'une seule clé pour m'y rendre.


Après décompte, il y a 6 portes qui me séparent du local poubelle, alors imaginez quand je dois descendre la poubelle le matin et que je suis à la bourre pour aller bosser. Il me faudra alors sortir dans la rue après avoir déposé la poubelle ce qui porte le total à 10 portes dont 80% n'ont aucune raison d'être... à part peut-être ruiner les dernières chances qu'ils me restaient d'avoir mon bus.

God save the Burger king


Pour ne pas être accusé de concurrence déloyale, je suis donc allé mener mon enquête du côté de Burger King.
Comme précisé dans un article précédent, le BK se trouve juste en face de McDo, malheureusement pour ce dernier...

En effet, Burger King bat McDo dans presque tous les domaines! Ce dernier passe pour un espèce de Burger King "Low Cost" à côté : On n'y mange pas trop mal, c'est moins cher mais le choix est restreint.

La "carte" est bien plus riche chez BK et la plupart des sandwichs, même les plus petits, semblent être bien plus élaborés que les hamburgers ou autres croques McDo du concurrent.

Évidemment les prix sont globalement plus élevés (comptez environ 8,50€ pour un menu tout seul) mais vous aurez la sensation de manger de véritables "produits du terroir". La salade a l'air d'avoir réellement poussé dans la terre et fait beaucoup moins plastique que celle de McDo.
La viande est garantie "100% Irish Beef" et est plutôt de bonne qualité pour une fois. L'association d'une véritable salade et d'un bon steak fait vraiment une différence au niveau du goût. Au final, vous ne regrettez pas un instant d'avoir payé un peu plus cher votre menu que chez McDonald's.

Roi de Burger King collant une branlé à Ronald...
Plus cher? Oui, mais plus gros aussi. La majeure partie des sandwichs ont un gabarit au moins comparable au CBO. Notez que certain sandwichs battent haut la main le 280 en terme de taille et de calories.

D’ailleurs, concernant l'apport calorifique d'un menu basique de chez Burger King, sachez qu'il est largement suffisant pour vous passer l'envie de manger pendant une bonne partie de la journée. Ces grands malades vous proposent des verres de 75cl de soda pour accompagner votre méga sandwich : petits estomacs s'abstenir, gros porcs que la fête commence!

Quant aux frites, elles sont radicalement différentes de celles que l'on trouve chez McDalle. Elles sont nettement moins salées que ces dernières; de plus, si vous décidez de mourir d'une maladie cardio-vasculaire, des sachets de sel vous sont distribués gratuitement, que du bonheur!
Pour couronner le tout, elles sont craquantes et dorées à souhait, une pure merveille <3.
Là aussi on retrouve les fameux sachets de ketchup Heinze que l'on connaissait déjà chez Ronald : Décidément, que demande le peuple?!

Notons pour finir, les bonnes blagues accrochées aux murs du style "On dit que les hommes qui ont de grandes mains ont... plus de facilitées à prendre le sandwich Whopper!" ou des conneries du même genre qui feront immanquablement sombrer petits et grands dans une hilarité des plus prononcée.

Mon menu "Angus" à 8,35€

Le Burger King de la place O'Connell

Pour conclure : Résultat très positifs, est promis à de grandes choses s'il continue sur sa lancée. Les félicitations du jury (et tant pis pour MacDo)!

mardi 31 mai 2011

L'aile ou la cuisse?

Après 2 jours à manger exclusivement des spécialités régionales (pizza, kebab et McDo), je me suis lancé :
Aujourd'hui je vais découvrir ce qui se cache dans les étalages d'un supermarché dublinois.

Je suis donc allé acheter 23 articles au "SuperValu" du centre ville pour les besoins du blog ;)

Avant tout, Les produits étrangers sont très présents en Irlande; chez SuperValu on distingue sur le ticket de caisse les articles fabriqués dans le pays des articles importés de l'étranger. Peut-être une manière d'encourager la consommation du "Made In Ireland"?

Déjà, il faut savoir que les prix sont globalement plus élevés voire beaucoup plus élevés qu'en France. J'ai par exemple acheté du café bas de gamme à 4,87€! (café produit en Irlande en plus donc bonjour l'arôme...)
Le pire reste de loin un paquet de serviette de table en papier à 11€!!!

Le "Made in France" a plutôt la cote ici. Plus exactement, ils essayent de faire passer des produits dégueulasses qui font français pour des mets raffinés venues tout droit du pays de la gastronomie.
Ainsi la baguette "Cuisine de France" est à 1,60€ soit 2 fois plus cher qu'une vraie baguette dans une boulangerie en France. Elle est pire que le pain que l'on trouve dans les cantines ou au resto U. La croûte s'effrite toute seule, la mie est fade; le pain semble être à la limite du rassi.
En cherchant sur l'emballage pour voir si la date de péremption n'était pas expirée, je suis tombé sur ça :
"Chez Cuisine de France, la panification est une tradition dont nous sommes fiers. C'est pourquoi nous sélectionnons* les meilleures farines, respectons le savoir faire traditionnel* et attachons* beaucoup d'importance à* vous garantir ce goût unique (...) ainsi vous avez toujours le plaisir d'avoir un pain authentique et d'une fraicheur optimale."

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Cette emballage garantit une fraicheur optimale paraît-il...


En relisant le ticket de caisse j'ai d'ailleurs eu la demi-surprise de constater que notre baguette "Made in France" était en fait marqué dans la catégorie "Irish Made Purchases"! Heuuu, y'aurait pas comme une petite contradiction là???

Dans la catégorie des pseudo-produits français, on trouve également la mayonnaise et la moutarde.
La mayonnaise à une étrange couleur pâle et ne donne vraiment pas envie. Je me demande même si elle n'est pas dangereuse pour la santé...
La moutarde est un scandale! Elle est tellement douce que vous pouvez vous en ingurgiter des pleines tartines sans plisser les yeux. En revanche vous aurez l'impression de boire cul-sec le contenu d'un pot de cornichon tellement la moutarde est chargé en vinaigre.
Heureusement qu'ils ont soigné l'emballage, un ravissant plastique jaune vif qui fait tout de suite son petit effet.

Bordel de dieu! c'est de la mayonnaise ce truc!?

Quand on tient ça en main on est fière d'être français!

Concernant les sachets de fromage râpé, je dois dire que pour une fois j'ai été bluffé. Les irlandais sont très exigeant et sélectionne l’emmental le plus affiné pour relevé le goût de leurs plats cuisinés.
Évidemment c'est parfaitement ironique, ils n'en ont strictement rien à branler et utilise du cheddar grossièrement râpé pour faire l'affaire... Le problème avec le cheddar c'est que c'est rapidement écoeurant, mais bon au point ou j'en suis je m'en contenterai.

Dernier petit bémol : Il ne semble pas y avoir de véritables steaks style Charal mais plutôt des steaks de merde genre pour hamburger maison. Je les ai trouvé tout à fait ignoble bien que sur ce point là mon coloc ne soit pas du même avis que moi.

Sur ce bonne appétit! Je vais de ce pas me taper la cloche en repensant à tout ça...

* : J'ai corrigé les fautes qu'il y avait sur le texte original de l'emballage "Cuisine de France". On avait "selectionons" au lieu de "sélectionnons" et "attactions" au lieu de "attachons" plus quelques oublies d'accents.

Loi de Murphy, quand la réalité rejoint la fiction

Vous avez certainement déjà entendu parler de la loi de Murphy, plus connue sous le nom de loi de l'emmerdement maximale?
Elle vérifie un principe très simple :
"Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera nécessairement mal."
Depuis mon arrivée, cette loi s'applique à longueur de journée. Voilà quelques exemples que j'ai sélectionné pour vous (Cette satané liste n'est malheureusement pas exhaustive...).

- L'appart est situé au 1er étage, pourtant je dois quand même ouvrir pas moins de 5 portes en utilisant 3 clés différentes pour rentrer chez moi et ça à chaque fois que je rentre ou que je sors faire une course...

- Hier soir, je cherchais une lampe susceptible de me servir de lampe de chevet. J'en trouve 4 dans un placard. Je les test une par une et évidemment il n'y en a qu'une qui finit par marcher... la 4ème.

- En général, quand vous voulez prendre une bonne douche pour vous détendre, vous vous mettez sous le pommeau et vous ouvrez l'eau chaude. Ici ça commence pareil, sauf que l'eau chaude ne coule pas (elle est remplacé par de l'eau à "température irlandaise" dirons nous...). C'est alors que vous vous rappelez avoir aperçu un boitier à l'extérieur de la salle de bain. Il vous permet d'activer le chauffage de l'eau. Cette opération prend plus d'une quinzaine de minutes... à chaque fois que vous voulez vous doucher.

- Dans le même genre, la température en Irlande est quasi hivernale et il n'est pas question de tenter de lui résister, donc chauffage obligatoire même au mois de mai. Évidemment vous n'avez pas la moindre idée de comment enclencher le chauffage et soufrerez toute la nuit du froid. (Le lendemain vous trouvez tout de même la solution... une série de boitiers sur le mur à l'extérieur de la pièce sans aucune explication de fonctionnement).

- Heureusement pour ne pas nous laisser nous cailler les miches pendant la nuit, ces braves irlandais ont prévu une couverture... pour 2.
Dans un geste de bonté admirable je me sacrifie et cède l'unique couverture à mon coloc Geoffrey.
Rappelez-vous : Température hivernale, pas de chauffage et pas de couverture; What else?


- Les fenêtres de l'appart ont une particularité intéressante, on ne peut les ouvrir qu'un tout petit peu, a peine suffisant pour y glisser une main. Ne me demandez pas l’intérêt, je n'en ai pas la moindre idée. Heureusement elles sont dotées de magnifiques rideaux qui ne cachent absolument pas la lumière du jour. Donc vous êtes réveillé à 5h du matin à tous les coups...

-Rappelons, comme mentionné dans un article précédent, que nous sommes censés partager l'appart avec un 3ème coloc que nous n'avons toujours pas vue. Il habite ici depuis un moment et ne sais pas que nous sommes chez lui. Il peut débarquer à n'importe quel moment; donc l'appart doit être absolument impeccable à longueur de journée...

-Lundi à 23h20, une alarme se déclenche dans tous les apparts de l'immeuble. En effet dans chaque appart il y a au plafond un espèce de haut parleur qui HURLE avec une violence insoutenable pour forcer les gens à se barrer de chez eux!
Il s'agit d'une alarme incendie qu'un connard à déclenché accidentellement et qui ne peut être arrêté que par une équipe technique devant se déplacer spécialement pour ça. En attendant, vous devez glander dehors (dans la fameuse rue de la mort qui plus est...).


"Ce qui ne me tue pas, me rend plus fort "
"Ce qui ne me tue pas, me fait parfois bien chier"