dimanche 12 juin 2011

Tournoi intra-entreprise de flatulence : France-Chine

Depuis le début de la semaine se déroule, au sein de mon service, un match de pets comptant pour le tournoi intra-entreprise de flatulence. Dans le match opposant l'équipe de France (dont je suis capitaine) et l'équipe de Chine, le suspense reste entier quant à l'issu de la rencontre...


Chacune des équipes possédant une pièce maîtresse, le match peut basculer à tout moment :
Pour la France, nous avons Geoffrey qui a la chiasse depuis le début de la semaine. Pour la Chine, nous avons Mao qui ne semble pas savoir que péter bruyamment n'est pas considéré comme un signe de respect en Europe.

Après un temps d'observation, les chinois sont entrés les premiers en scène mercredi par l’intermédiaire de Mao, qui, à la surprise générale, s'est soulagé avec force et fracas en plein milieu du bureau sans esquisser le moindre sourire. (France 0-1 Chine)

Jeudi matin, l'équipe de France est totalement dépassée par ses adversaires. Ce qui devait arriver arriva, la Chine double la mise par l’intermédiaire de Mao. Une nouvelle fois, il prend de cours une équipe de France encore KO debout par l'ouverture du score survenue la veille. La Chine mène alors 2 à 0...

La réaction française ne se fait pas attendre. Dès l'après-midi, Geoffrey réduit le score d'un magnifique vent teinté d'odeur de gastro. Splendide!

Le score est alors de 2-1 quand soudain, Geoffrey, inscrit son second pet une poignée de minutes plus tard et remet la France dans la course au titre.
Malheureusement, le point ne sera pas validé. En effet, le puissant péteur français est signalé hors-jeu. Il faut savoir que depuis quelque années, péter en chiant aux toilettes du bureau n'est plus considéré comme un geste valable. Il faut véritablement péter au sein même du service dans lequel vous êtes affecté pour que cela soit comptabilisé. (D'ailleurs à ce titre, un point à été refusé à l'équipe d'Espagne dans le match qui l'oppose à l'Allemagne au service marketing. J'ai en effet surpris Luis en train de lâcher violemment une caisse aux chiottes de l'entreprise jeudi peu avant midi.)
Geoffrey quitte les waters, rejoint l'ère de jeu, et la rencontre reprend son cours.

Vendredi, après la déception de la veille, les français gardent la tête haute. Nous savons que ça va être très difficile de recoller au score, d'autant que notre star nationale guérit peu à peu de sa gastro, ce qui n'est pas à notre avantage...
Quant aux chinois, ils semblent plutôt en confiance à l'image de Mao, qui réalise le coup du chapeau vendredi en début d'après-midi. Le triplé de l'athlète asiatique met fin aux espoirs français.

Dans une tentative désespérée,  Geoffrey sauve l'honneur en fin de journée et réduit l'écart.
Vendredi soir, la Chine est toujours en tête (3-2).
Le coup de sifflet final (vendredi à 17h30) donne la victoire à la Chine qui s'impose sur le score de 3-2 après une semaine disputée qui aurait bien pu voir revenir la France.

La lutte acharnée qui oppose les 2 sélections reprendra dès lundi lors du match retour.
Espérons que cette fois, l'équipe de France aura l'initiative et prendra rapidement l'avantage face à une solide équipe chinoise qui semble habitué aux rencontres internationales de haute intensité.

d'ici là, l'équipe de France et moi-même vous souhaitons bon vent! ; )

jeudi 9 juin 2011

Happy birthday to you!

Avec 2 petits jours de retard, je souhaite un joyeux anniversaire à ce blog qui fête tout juste sa première semaine d'existence!

C'est surtout l'occasion pour moi de vous remercier, chers lecteurs et lectrices, de suivre mes aventures avec tant d'assiduité. En effet, "Flemsi-est-a-Dublin" a enregistré 299 connexions externes au moment où j'écris ces lignes!

Grâce à tout vos déplacement à l'étranger, le blog est suivi depuis plusieurs pays du monde. Même si les connexions venues de France représentent l'essentiel (251), des connexions ont quand même été enregistré en provenance d'Allemagne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Canada.

Je peux d'ailleurs constater que certain d'entre d'entre vous se connectent même depuis leurs smartphone (Iphone 2%, Blackberry 1% et Samsung < 1%*) pour me lire, ce qui m’emplis d'une profonde joie! : )

Pour finir, encore un grand merci à vous tous qui m'encouragez par vos connexion à rédiger des articles sur ma vie en Irlande!

Sur ce, bonne nuit, je bosse moi demain!

*Pourcentage des connexions totales

mardi 7 juin 2011

Baptème du feu chez 4PM Company


Chers lecteurs, chères lectrices, vous avez été un certain nombre à me demander comment s'était passée ma première journée de taf (sachez au passage que cela me fait très plaisir!). Voilà donc quelques lignes sur le déroulement de ma journée :

En effet, ma première journée de boulot a bien commencé aujourd'hui (mardi) et non hier, puisqu'en Irlande, le 6 juin est un jour férié.

Pour commencer, 4PM est une entreprise orientée sur les technologies du web et principalement sur le design et l'hébergement en ligne. Pour ma part, je travail dans la section "Development" dans laquelle sont créés les nouveaux outils et sites pour les clients (comme la Banque de New-York par exemple).
 
Bref, j'ai donc été envoyé chez 4PM avec mes 2 collègues pour renforcer l'équipe de programmeurs déjà existante. Cette équipe est dirigée par 2 managers irlandais (Michael et Dee) qui ont en charge une équipe de développeurs chinois et mon équipe de développeurs français. Chacune des deux équipes travaille sur des projets distincts.

Nous sommes pas mal de français dans l'entreprise, ce qui à l'avantage de ne pas trop me dépayser (je crois qu'on est 7 en tout). Malheureusement ça limite un peu l'usage de l'anglais au sein de l'entreprise; mais bon, les briefings, les rapports et la communication avec les chinois et les irlandais (puisqu'il y en a quand même quelques-uns) se font bien sûr dans la langue de Shakespeare...

Ma supérieure, Dee (son vrai prénom est Deirdre mais c'est imprononçable donc tout le monde l'appelle Dee) est en vacances cette semaine donc mes premiers jours sont relativement tranquilles. J'en profite donc pour découvrir comment fonctionne la boite et rencontrer les employés. Je suis bien coaché dans cette tâche par 2 charmantes demoiselles françaises (et même lyonnaises) du service marketing qui sont également mes voisines de palier à Buckingham street. Comme quoi le monde est parfois bien petit!

Il règne une ambiance décontractée dans les bureaux et tout le monde à l'air de bien s'entendre, je vais d'ailleurs me faire une bouffe avec les collègues après le boulot vendredi soir.
Quant à nos amis chinois, ils sont fidèles aux clichés : timides, souriants et besogneux. Par exemple, ils n'ont pas pris de pause déjeuné à midi et sont partis les derniers, bien après nous autres français et ces feignasses d'irlandais.

J'ai hâte de me lever demain pour les entendre parler anglais avec un magnifique accent chinois. Une chance pareille, ça vaut tout les sacrifices!

lundi 6 juin 2011

Arrêt demandé

Comme dans toutes grandes villes, il existe ici un important réseau de transport en commun.
A Dublin, ce réseau de bus a intelligemment été appelé "Dublin Bus".

Le réseau compte environ 200 lignes. Les lignes ont un numéro distinctif auquel s'ajoute parfois une lettre quand elles suivent des itinéraires parallèles. Les bus de nuits sont précédés d'un "N" (comme à Londres) et ne fonctionnent que jusqu'à 4h et demie du mat, ce qui fait un peu tôt pour une grande ville, surtout quand c'est la capitale...

Ici, il n'y a que des bus à étage comme en Angleterre, sauf qu'à la différence de ces derniers, ils sont jaunes canari et bleu ciel (Ces deux couleurs ne représentant d'ailleurs absolument pas Dublin, mais bon...)




Si je vous dis "arrêt de bus", vous me répondez : "un abris avec un banc, des horaires affichés et un nom joli nom dessus en rapport avec le quartier!?". Oula doucement malheureux! Vous voilà bien exigeant!
A Dublin, un arrêt de bus c'est  : un poteau avec un numéro (par exemple celui à côté de mon taf c'est 1019), la liste des bus qui passent par là, et... c'est tout!
Je vous entend déjà d'ici manifester votre colère et votre incompréhension : "Quoi! Tu veux dire que y'a pas d'horaire? Mais comment tu sais quand y passe le bus alors? Et pis comment tu veux t'y retrouver si y'a pas de nom aux arrêts? Non mais on est en plein délire là!"
La réponse de Dublin Bus est simple : "Démerdez-vous".
En gros, les arrêts de bus n'ont pas du tout été pensé pour aider les usagers mais uniquement pour servir de balises aux chauffeurs et leur indiquer s'ils sont bien sur le bon itinéraire.

Bien évidemment, le bus dublinois est une abominable pompe à  fric. Le prix du ticket dépend du trajet et du nombre d'arrêts qui vous séparent de votre destination. Pour un trajet de 20 minutes jusqu'à ma boite, je dois débourser 1,65€! Pour obtenir un ticket, donnez votre destination au chauffeur qui vous dira la somme que vous devez débourser. Ensuite, il faut insérer les pièces (pas de billets surtout) dans une espèce de tirelire en ferraille pour que le type vous imprime votre billet.
Le ticket apparait alors mais pas votre monnaie. A la place, ce brave homme a ajouté un "avoir" sur le ticket, de la valeur de la monnaie qu'il vous doit. Dans une manœuvre d'enculade des plus courtoises, Dublin Bus vous oblige ainsi à venir récupérer votre argent à l'agence principale muni de votre "avoir". Pour vous rendre à ladite agence, il vous en coûtera 2 tickets d'une valeur comprise entre 0,90€ et 1,90€ chacun.
Et oui, il vous la mettent profond, mais vous n'avez pas le choix, et ça , ils le savent bien.

Quid de l'abonnement de bus?
Il est à 75€ par mois (tarif étudiant, s'il vous plait!) autrement dit, le même tarif que si vous voyagez tous les jours avec des tickets.
=> l'abonnement ne vous offre aucun avantage.

Pour finir, voyons maintenant comment descendre du bus.
Pour demander l'arrêt, il faut appuyer sur le bouton "stopping" et se placer derrière la file de gens qui veulent également descendre. Il n'y a bien sûr qu'une seule porte dans le bus.
A ce moment là, attendez vous à ce que quelqu'un vous percute avec violence. En effet, la file d'attente se trouve à la sortie de l'escalier qui mène à l'étage et il est impossible de descendre ce dernier sans se casser la gueule quand le bus freine (ce qu'il fait généralement quand il veut s'arrêter à un arrêt...).

Intérieur d'un bus à Dublin

La prochaine fois que vous vous direz que TCL est vraiment le pire réseau de transport en commun du monde, revenez tranquillement lire cette article et réfléchissez à tout ça à tête reposée.

dimanche 5 juin 2011

La main verte (1)

Chose promise, chose due! Voilà la première photo de mon trèfle à 4 feuilles.
Pour la petite histoire, il s'agit d'un cadeau pour mon départ que m'ont fait Capucine Estelle et Caroline.
Cette magnifique plante est baptisé "Capustelline" en leur honneur.
Je me suis engagé à donner régulièrement des nouvelles de mes plantes et voilà donc le premier article, en espérant qu'une dizaine d'autres suivront.

Capustelline le 5 juin
D'après la notice, "les semis germent après environ 5-7 jours et des poussent apparaissent de la terre". C'est exactement ce qu'il s'est passé et c'est un miracle puisque la notice précise aussi : 
  • "Placer la canette dans un endroit ensoleillé" => Blague! Y'a pas le moindre rayon dans ce bled!
  • "Tenir une température ambiante entre 18° et 25°"=> Re-blague! Ces températures n'ont jamais été atteinte dans l'histoire de l'Irlande...
  • "Éviter les courants d'air" => Re-re-blague! Dublin est situé au bord de la mer.
Les plantes devraient fleurir d'ici 1 ou 2 mois. D'ici là, je publierai chaque semaine une photo de l'évolution de Capustelline.

samedi 4 juin 2011

Déboires d'un piéton

Aujourd'hui un court article sur... les passages piétons!
En effet ceux-ci diffèrent suffisamment des passages cloutés français pour que j'y consacre quelques lignes.



Lorsque vous êtes piéton à Dublin, vous êtes considéré comme une merde par rapport aux automobilistes et vous n'êtes en aucun cas prioritaires par rapport à eux.
Cependant, vous avez le droit au même traitement en ce qui concerne les feux de signalisation. On ne retrouve pas les 2 mêmes petits bonhommes rouge ou vert que l'on connait en France mais de véritable feux tricolores de la même taille que ceux des bagnoles avec des mini mecs rouges, oranges ou verts pour vous dire quand passer.

De plus, pour espérer pouvoir traverser, vous devez systématiquement appuyer sur un bouton pour demander à ce que le feu piéton passe au vert. Bon jusque là rien de choquant; mais là où ça se corse, c'est le temps dont vous disposez pour traverser la route. Sur certains passages piétons (généralement ceux du centre ville), un compte à rebourt vous indique dans combien de temps le feu passera au vert.
A ce moment là, pas question d'avoir la tête ailleurs, courez jusqu'au trottoir d'en face pour sauver votre peau!
Pour chiffrer tout ça, disons que vous attendez 3-4 minutes que le feu piéton passe au vert et qu'ensuite, vous avez 5 secondes pour traverser la rue. 5 secondes, c'est le temps précis qu'il vous faut en marchant normalement pour vous retrouver en plein milieu de la route quand le feu des bagnoles passera à son tour au vert...
Un série de "bips" très rapide se déclenche lorsque vous pouvez y aller. On dirait le bruit d'un pic-vert sous caféine qui vous gueulerait "vite-vite-vite-vite". Vous êtes alors soumis à un stress insoutenable qui vous rappel que vous jouez avec votre vie en décidant de traverser la rue.

J'ai réussi à capturer le bruit du pic-vert! En bonus la photo des feux pour piétons.

Une charmante initiative est tout de même à porter au crédit de nos amis dublinois : devant chaque passage piéton est marqué au sol "look left" ou "look right" pour vous rappelez d'où viennent les voitures. C'est particulièrement salvateur pour les étrangers, puisqu'ici aussi, les voitures roulent à gauche. Oubliez ce détail ne serait-ce qu'une seule fois et vous retournerez au pays dans une caisse en sapin.
Marquage au sol "Look Left" pour piétons distraits

jeudi 2 juin 2011

Loi de murphy, la vidéo choc!

Dans ce petit article, je reviens sur un point que j'avais évoqué dans "La Loi de Murphy". En effet pour une raison inconnue, mon immeuble est parsemé de portes plus inutiles les unes que les autres.
Je vous invite donc à m'accompagner jeter une canette de bière dans le local poubelle de l'immeuble.
Par chance je n'ai besoin, dans ce cas là, que d'une seule clé pour m'y rendre.


Après décompte, il y a 6 portes qui me séparent du local poubelle, alors imaginez quand je dois descendre la poubelle le matin et que je suis à la bourre pour aller bosser. Il me faudra alors sortir dans la rue après avoir déposé la poubelle ce qui porte le total à 10 portes dont 80% n'ont aucune raison d'être... à part peut-être ruiner les dernières chances qu'ils me restaient d'avoir mon bus.